Tunisie post
révolutionnaire, entre doute et défiance. La liberté d'expression une des
revendications pour laquelle le peuple tunisien s'est révolté est encore
outragée et bafouée au moment où ce petit pays devait écrire ses premières
pages dans l'histoire après des décennies de tortue et de répression.
2 ans déjà , et le rêve d'une Tunisie libre et démocratique commence à
s'estomper lentement et s'anéantit de jour en jour suite à ces fausses promesses
accordées par le nouveau gouvernement élu après le 23 octobre ; des artistes
menacés de mort et accusés d'atteinte aux valeurs sacrées, des journalistes
arrêtés , des caméras confisqués accompagnés d'une suite de procès sous couvert
de la décence de moralité et le maintien de l'ordre public.
Face à ses signes préoccupants et dans le cadre de la campagne de la liberté
d'expression de Amnesty International, la commission jeune de la section
Tunisienne a organisé le 1er novembre 2012 un événement intitulé 'les droits de
l’art, art des droits' à l'avenue Habib Bourgiba symbolique de la révolution tunisienne.
Crédit photo Wassim ben Ammar |
Une si simple action -
mais à grand impact - à travers laquelle une jeunesse éprise de liberté, pleine
d'ambition et d'espoir a pu passer des messages poignants d'une manière très créative.
Ils ont chanté la justice, la liberté et la vie. Ils ont écrit la dignité avec une plume qui promet et annonce une Tunisie tolérante, moderne et ouverte.
Ils ont chanté la justice, la liberté et la vie. Ils ont écrit la dignité avec une plume qui promet et annonce une Tunisie tolérante, moderne et ouverte.
Sahar El Echi
Amnesty International - Tunisie
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